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Une Géorgienne intente un procès en réponse à une épidémie d’E. coli liée aux carottes
Grimmway Farms a rappelé des carottes biologiques vendues chez Trader Joe’s, Whole Foods et d’autres chaînes d’épicerie après que les responsables de la santé les ont liées à une épidémie d’E. coli dans plusieurs États. Melinda Pratt achetait la même marque de carottes biologiques depuis des années : Bunny Luv de Grimmway Farms. Pratt, 40 ans, mère de trois enfants à Savannah, en Géorgie, a déclaré qu’elle avait récemment acheté les carottes entières de la marque au Sam’s Club de son quartier, le 30 septembre. Après avoir mangé ces carottes, elle a commencé à avoir des diarrhées sanglantes et des douleurs à l’estomac, comme si elle avait reçu « un coup de couteau dans l’estomac à plusieurs reprises sans s’arrêter ». Ses symptômes comprenaient également des nausées et des vomissements, a déclaré Pratt, ajoutant qu’elle était la seule de sa famille à manger des carottes. « À un moment donné, j’ai vraiment pensé que j’étais en train de mourir lentement », a-t-elle déclaré. Quelques semaines plus tard, elle a été hospitalisée pendant trois jours en raison d’une infection à E. coli. Pratt a intenté un procès contre Grimmway Farms lundi. L’entreprise a rappelé des lots de carottes biologiques entières et miniatures samedi après que les Centers for Disease Control and Prevention ont déterminé que les produits étaient très probablement liés à une épidémie d’E. coli dans plusieurs États. Les CDC ont signalé 39 cas, 15 hospitalisations et un décès liés à l’épidémie dans 18 États. New York, le Minnesota et Washington sont les États qui ont enregistré le plus de cas jusqu’à présent. Pratt a déclaré qu’elle avait intenté une action en justice parce qu’elle pensait que son expérience « pourrait être facilement évitée ». C’est la première fois qu’elle intente une action en justice en lien avec cette épidémie d’E. coli. L’affaire, déposée par les cabinets d’avocats Ron Simon & Associates et Gomez Trial Attorneys, vise à contraindre Grimmway Farms à payer les frais médicaux de Pratt et à la dédommager pour sa douleur et ses souffrances. Pratt a déclaré dans une interview qu’elle devait 20 000 $ pour son traitement parce qu’elle s’est rendue dans un hôpital hors réseau, bien que NBC News n’ait pas été en mesure d’examiner de manière indépendante ses factures médicales. Dana Brennan, vice-présidente des affaires externes et de la responsabilité d’entreprise chez Grimmway Farms, a déclaré dans un communiqué que la société ne faisait aucun commentaire sur les litiges en cours, mais a fait un commentaire général sur le rappel : « Nous prenons cette affaire au sérieux et procédons à un examen approfondi de nos opérations, conformément à notre engagement continu à fournir aux clients des produits sûrs et de haute qualité », a-t-elle déclaré. Dans un communiqué de presse annonçant le rappel, le président-directeur général de Grimmway Farms, Jeff Huckaby, a déclaré que la santé des clients et l’intégrité de ses produits sont les « plus hautes priorités » de l’entreprise. « Nous procédons à un examen approfondi de nos pratiques de culture, de récolte et de transformation. Notre équipe de sécurité alimentaire travaille avec nos fournisseurs et les autorités sanitaires », a-t-il déclaré. Les carottes rappelées ont été vendues sous diverses marques dans les principaux magasins du pays, notamment Trader Joe’s, Whole Foods, Wegmans et Target. Elles ne sont plus sur les étagères des magasins : les carottes entières concernées ont été vendues jusqu’au 23 octobre, tandis que les mini-carottes ont une date limite de consommation allant jusqu’au 12 novembre, a déclaré Grimmway Farms dans le communiqué de presse sur le rappel . Cependant, les produits peuvent encore se trouver dans les foyers, c’est pourquoi l’entreprise a demandé aux gens de les jeter. Pratt a intenté une action en justice dans le comté de Kern, en Californie, où se trouve le siège de Grimmway Farms. La plainte allègue que l’entreprise a manqué à son devoir de fournir des produits sûrs et n’a pas averti des dangers potentiels des carottes. Maintenant rétablie, Pratt a déclaré qu’elle espère que le procès pourrait aider à prévenir de futures épidémies. Ron Simon, l’un des avocats de Pratt, a déclaré qu’il représentait six autres clients atteints de maladies qui pourraient être liées à l’épidémie. Simon, qui se spécialise dans les affaires de sécurité alimentaire, a déclaré qu’il s’attendait à ce que le nombre de poursuites judiciaires augmente. Simon a déclaré qu’il continuait de recevoir des appels de personnes qui pensaient avoir été malades à cause de carottes contaminées. La bactérie E. coli se propage généralement par les matières fécales, qui peuvent contaminer les aliments et l’eau. La cuisson peut tuer la bactérie, mais comme certains produits sont consommés crus, elle a été associée à des épidémies ces dernières années, y compris celle du mois dernier, probablement liée à des oignons émincés servis sur des Quarter Pounders de McDonald’s . Les symptômes d’une infection à E. coli peuvent inclure une diarrhée, des crampes d’estomac et des vomissements. Chez les groupes vulnérables, comme les enfants ou les personnes âgées, la bactérie peut entraîner de graves complications rénales, voire la mort. Sur environ un quart de million d’infections à E. coli par an aux États-Unis, moins de 10 % se transforment en cas graves, selon la Cleveland Clinic . Simon a déclaré que deux problèmes particuliers sont courants dans les épidémies d’E. coli liées aux produits frais : un mauvais lavage et des tests médiocres. « Avec les légumes, en particulier les légumes frais et les salades, ils ne sont pas cuits, et vous comptez donc entièrement sur le processus de lavage pour vous débarrasser de l’E. coli », a-t-il déclaré. Pratt a déclaré que c’était un soulagement que son mari et leurs enfants, âgés de 20, 18 et 11 ans, n’aient pas mangé de carottes. « Penser qu’un membre de ma famille… », dit Pratt, s’arrêtant de parler, s’étouffant. « Passer par ce que j’ai traversé, c’est inimaginable. » Pour l’instant, a déclaré Pratt, elle en a « fini avec les carottes pour un bon moment ». « Je n’aurais jamais pensé que les carottes
Côte d’Ivoire : une fausse citation d’Alassane Ouattara refait surface
Alassane Ouattara a-t-il déclaré « je ne dois rien à personne, sauf à la France » dans une interview à Jeune Afrique ? C’est ce que prétendent, à tort, plusieurs internautes sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Cette fausse information, en ligne depuis plusieurs années, s’appuie sur une couverture manipulée d’un vieux magazine de Jeune Afrique. Depuis plusieurs jours, des internautes africains diffusent sur Facebook et sur X (ex-Twitter), la couverture d’un journal de Jeune Afrique, datée du 29 mai 2011 et dédiée au président ivoirien, Alassane Ouattara. À en croire la capture qu’ils partagent, l’hebdomadaire aurait titré « Je ne dois rien à personne, sauf à la France ». Cette fausse citation est directement attribuée au chef de l’État ivoirien. « Cette déclaration, aujourd’hui plus que jamais, résonne comme un aveu. Le voile est tombé : la Côte d’Ivoire est-elle simplement réduite au rang d’une sous-préfecture de la France ? Cette phrase suscite une vive émotion, surtout dans un contexte où les liens entre l’Afrique francophone et l’ancienne puissance coloniale sont de plus en plus contestés », commente un internaute burkinabè. En réalité, cette citation a été inventée de toutes pièces puisque cette couverture de Jeune Afrique a été manipulée. Grâce à une recherche par mots clés, on retrouve facilement la couverture authentique du magazine de Jeune Afrique publié le 29 mai 2011. L’hebdomadaire présente bien l’une des premières interviews d’Alassane Ouattara depuis son accession au pouvoir en mai 2011, mais la citation originale n’évoque pas la France, mais la Côte d’Ivoire : « Je ne dois rien à personne, sauf aux Ivoiriens ». Quelqu’un a donc modifié le titre en imitant la charte graphique de Jeune Afrique. La faible qualité d’affichage et la police d’écriture des mots « à la France » sont des indices parmi d’autre montrant la manipulation. Une infox vieille de plusieurs années Ce n’est pas la première fois que cette fausse information se répand sur les réseaux sociaux. Une recherche par image inversée (voir ici comment faire) montre que l’infox circule sur Facebook au moins depuis décembre 2019. Des comptes ouvertement opposés à la politique menée par Alassane Ouattara la ressortent du placard chaque année, pour faire du clic et s’attaquer au président ivoirien. Plusieurs médias africains de fact-checking ont déjà démenti cette rumeur, notamment en août 2023. C’est le cas d’Ivoire Check, d’Assoblog et de GuinéeCheck. Malgré ce travail de vérification, cette fausse information est aujourd’hui repartagée par des comptes sahéliens déjà identifiés comme des vecteurs important de désinformation dans la région.
À la Une: l’activiste béninois Kemi Seba en garde à vue à Paris
L’activiste béninois a été interpellé lundi à Paris par des agents de la Direction générale de la sécurité intérieure. Selon son avocat Juan Branco, Kemi Seba a été depuis placé en garde à vue pour « intelligence avec une puissance étrangère » – sans plus de précisions – et « atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ». Il risquerait jusqu’à 30 ans de prison. Le Monde Afrique précise : « Contempteur virulent de la politique française en Afrique, très présent sur les réseaux sociaux, où il dispose d’une audience importante en Afrique et dans les diasporas issues du continent, Kemi Seba serait, d’après son avocat, retenu par la DGSI en représailles de son engagement contre le néocolonialisme et contre les abus que les régimes françafricains ont produits, notamment en Afrique de l’Ouest. » Déchu de sa nationalité française En effet, rappelle le site Afrik.com, Kemi Seba est l’une des voix les plus opposées à la politique française en Afrique. Cette position constante lui a valu la déchéance de sa nationalité française, en juillet dernier. Les autorités françaises lui reprochant de porter « atteinte aux intérêts » de leur pays. Tout juste quelques semaines après, Kemi Seba s’était vu dresser un tapis rouge au Niger d’Abdourahamane Tiani. Le général-président lui avait délivré un passeport diplomatique assorti de la mention « conseiller spécial » du président du CNSP. Avec ce document, l’activiste panafricaniste pouvait continuer à voyager à travers le monde. » Financé par la Russie On revient au Monde Afrique qui s’interroge : « Que faisait Kemi Seba en France ? » Arrivé d’Espagne, l’activiste devait rencontrer des opposants au Président béninois Patrice Talon, croit savoir le journal. En mai dernier, Kemi Seba, ancien chef de la Tribu Ka – groupuscule ouvertement antisémite et ségrégationniste dissous par les autorités françaises en 2006 – avait accusé Paris de chercher à déstabiliser le Niger depuis le Bénin. (…) Le Béninois est aussi une des cartes du jeu d’influence que mène la Russie sur le continent africain, souligne encore Le Monde Afrique. Certaines de ses opérations ont été financées à hauteur de plusieurs centaines de milliers d’euros par le groupe russe Wagner, selon des révélations de Jeune Afrique, de la chaîne Arte et du quotidien allemand Die Welt. Parmi ses objectifs : organiser des manifestations antifrançaises et anti-occidentales, et identifier ou soutenir les associations et personnalités locales prêtes à relayer la propagande russe dans leur pays au moment le plus opportun. » Un héros à peu de frais ? « Mais qu’est allé chercher Kemi Seba en France ? », s’exclame en écho Le Pays à Ouagadougou. « Que lui reproche-t-on ? » Y a-t-il un lien de cause à effet entre son interpellation et les derniers soubresauts sociopolitiques au Bénin, notamment l’affaire de tentative avortée de coup de force dans laquelle son nom est cité ? On a de bonnes raisons de le penser, surtout que certaines sources affirment qu’il séjournait en France dans le but de rencontrer des opposants au régime de Patrice Talon. Tant qu’à faire, s’interroge encore le pays : pourquoi n’a-t-il pas donné rendez-vous à ses compères à Moscou, dont il est devenu l’allié depuis quelque temps ? Ou bien pensait-il que le passeport diplomatique nigérien, dont il dispose, pouvait lui permettre de narguer la France au point d’y mener des activités « subversives ? » Pour le quotidien Aujourd’hui, « en arrêtant cet ex-Français anti-français, la France fait un héros à peu de frais. » Pain bénit pour celui qui aime endosser la tunique de martyr, cette arrestation mousse davantage l’égo et les vœux de Kemi Seba. (…) Ce coup de pub donc est un cadeau pour le proscrit qui ne manquera pas de l’exploiter à fond. » Au Niger, la « défrancisation » des noms de rues et de bâtiments Pas ou peu de commentaires dans la presse nigérienne sur l’arrestation de Kemi Seba. Les médias nigérians font leur une sur le changement de nom de certaines rues et monuments de la capitale. « Le Niger tourne le dos à la France en purgeant la capitale des noms évoquant la France », s’exclame L’Évènement Niger. « Les héros africains remplacent les colons », lance pour sa part TamTam Info. « Finis les noms Monteuil, De Gaulle et autres tartempions français de triste mémoire, commente le site nigérien, et place à Djibo Bakary, Thomas Sankara, etc. (…) Le Niger revalorise ainsi ses valeurs ancestrales et africaines. »
Est de la RDC : le Président angolais João Lourenço intensifie ses efforts diplomatiques.
Le président angolais João Lourenço a intensifié, ce samedi 19 octobre, ses efforts diplomatiques pour apaiser les tensions entre la RDC et le Rwanda. Il a eu, dans la matinée, des conversations téléphoniques avec les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame, des discussions axées sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Ce nouvel échange intervient dans un contexte où les relations entre Kinshasa et Kigali restent tendues, malgré le processus de Luanda destiné à ramener la paix dans cette région troublée.
Le président Félix Tshisekedi a inauguré le 10 octobre à Kinshasa un espace dédié à l’entrepreneuriat et l’innovation appelé « Silikin Village », visant à promouvoir les startups et PME en RDC
La Chine tente de relancer sa croissance économique avec un nouveau plan de relance monétaire, alors que le pays peine à atteindre ses objectifs depuis la crise sanitaire.
L’équipe nationale de football de la RDC, les Léopards, a battu la Tanzanie 1-0 le 10 octobre dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025.
Une nouvelle rencontre a eu lieu le 12 octobre à Luanda entre les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda, sous médiation angolaise, pour tenter de résoudre le conflit dans l’Est de la RDC.
RDC: le rapport d’une ONG accuse des exploitants d’exporter illégalement du bois en grumes
Un rapport sur le trafic du bois illégal en RDC publié le 14 octobre 2024 par l’ONG pour la défense de l’environnement Environmental Investigation Agency (EIA) apporte de nouvelles preuves contre les plus grands exploitants forestiers industriels du pays. Deux sociétés chinoises y sont particulièrement visées.